Et bien me voilà à l’autre bout du monde !
Après une quinzaine d’heures de vols, un décalage horaire de 7 heures, je suis à Tokyo, chez mon frère Patrice. (Oui Nadine ! J’y suis ! et merci de ton message !) Le plus dur à gérer pour le moment, c’est d’être séparée de ma tribu et de ne pas avoir encore trouvé mes repères.

Heureusement la fabuleuse technologie que nous avons la chance d’utiliser aujourd’hui par l’intermédiaire du net me permet de garder le contact avec ma petite famille par webcam interposée.

Mes premières impressions sont empreintes de calme et de sérénité. Patrice vit au centre de Tokyo, mais a la chance d’occuper une charmante maison proche d’un joli parc et d’un lac : la ville et la campagne réunie. Son petit jardin aménagé par lui-même offre une luxuriance raffinée et étudiée qui lui confère un charme fou.

Une fontaine complète l’ensemble, et la nuit, quelques photophores éclairés donnent au jardin une ambiance zen et apaisante.

Il est minuit passé ici, et nous avons quitté il y a une petite heure un barbecue Coréen. Un petit restau, éclairés de lampions, quelques tables sur lesquelles on vient déposer un barbecue de forme ronde aux braises incandescentes.

A chacun d’ajuster ses mélanges, avec légumes, viandes, salades et sauces d’accompagnement.

Ici poivrons, champignons et préparations à base de choux et de radis accompagnées d’une sauce très pimentée.

La viande (porc et boeuf) nous est proposée finement tranchée et suivant les morceaux, a mariné différemment. Une petite coupelle déposée sur le barbecue propose des ails frits dans l’huile sous la chaleur du barbecue qui deviennent ainsi fondants et savoureux.

Quelques champignons à la texture assez spongieuse…

Et puis de délicieux morceaux de bœufs marinés dans une petite sauce aux graines de sésame.

Nous sommes arrivés sous la pluie et repartons au sec, avec une température plutôt fraiche. La plupart des boutiques sont fermées à cette heure avancée mais un supermarché est ouvert et offre la possibilité de faire quelques courses. En marchant, je constate que l’étal extérieur d’un fleuriste est laissé à découvert, alors que la boutique est fermée (On le perçoit à droite sur la photo qui suit)…Chose impensable en France si un commerçant souhaite retrouver sa marchandise le lendemain…

Voilà pour aujourd’hui, quelques premières images et quelques petites lignes qui s’étofferont au fil des billets. Pour le moment, il faut gérer une fatigue bien présente….18h30 en France, 1heure 30 à Tokyo…Des rires dans la rue, les bruits lointains d’un trafic routier peu dense, et de tendres pensées pour ma tribu ….

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