Décidément, je n’arriverai jamais a rédiger mes billets à une heure décente ! 1 heure du matin, et je n’ai pas sommeil, alors qu’a 14 heures, je dormais à poings fermés ! Il faut dire que Patrice m’a entrainé de très bon matin aux halles de Tokyo, en prévision de l’atelier sushis pour lequel il était impératif d’avoir un beau choix de poissons très frais…
Qu’à cela ne tienne, me voici courant de bon matin dans les rues pour un rendez-vous prévu dès 8 heures avec le Chef sushis du restaurant KOSHIKI, tentant de ne pas perdre de vue mon frère qui d’un pas plus alerte me distance quelque peu dans les couloirs menant au métro ! Une demie heure de voiture puis, les halles !
Pour qui connait Rungis, ce ne doit pas être très dépaysant, mais pour moi qui n’y ai jamais mis les pieds, j’ai eu le sentiment de basculer sur une autre planète ! De l’effervescence partout, des gens qui courent, des petits camions spéciaux transportant des palettes et demandant place au piétons qui se pressent dans les allées.
Beaucoup de bruit, beaucoup de monde, plein de produits, des tas et des tas de poissons et coquillages que je ne connais absolument pas.
Du poisson partout, mais pas d’odeur…c’est dire la fraicheur des produits. L’eau circule dans les palettes contenant poissons et crustacés vivants. Tout ce qui est préparé, découpé, attend au milieu de la glace pilée les acheteurs potentiels. Partout le même souci pour le vendeur de satisfaire son client. Il court, s’agite, propose, présente avec un sens aigu du service. Depuis mon arrivée, cette notion est omniprésente au Japon. La qualité de service…
Un peu plus loin, après le marché aux poissons, celui des légumes…Même effervescence, même profusion de produits…
Je serai bien incapable de vous décrire tout ce que j’ai photographié, tant il y en a, mais tout est justement sujet à curiosité. Je ne cessais d’interroger Patrice : « Et ça qu’est que c’est ? Et ça ! Oh ça j’ai jamais vu ! » etc..etc…
J’ai rapidement été ivre de toute cette foule, de toutes ces choses à regarder, de cet univers si différent. Ivre de fatigue également. Nous nous sommes posés quelques instants à la terrasse d’un café pour déguster une tasse de thé et grignoter un peu.
Peu à peu, les halles retrouvent leur calme et les rues avoisinantes sont moins chargées en trafic.
Nous reprenons donc la direction des marchés, pour les emplettes de dernière minute. Certains étals proposent toutes sortes d’ustensiles, des choses assez hétéroclites, et j’aurai l’occasion de rédiger un petit billet sur le sujet.
Mais en tout cas, la profusion des produits, des couleurs, le dépaysement absolu confère à ces halles, pour moi, un caractère très particulier, une idée de la variété absolument extraordinaire qui existe dans notre monde.
Regardez plutôt ces micro-tomates cerises, aussi minuscules que des grains de groseille, sucrées et rouges vif…
Et les fameuses pousses de bambous, dans leur écorce…
Sur ce, il est tard…demain atelier suhis…
…et plein de pensées pour ma tribu…
2 Commentaires
Bouuuuuuh du poulpes :O
Jolies photos bisous on pense a toi <3
Merci pour le dépaysement virtuel…