Je n’égare habituellement qu’un seul galet à la fois…
En fonction des lieux où je me trouve, du moment, de la lumière de la journée, du temps dont je dispose, du monde autour de moi (car le principe est tout de même d’égarer mes galets de façon discrète… ) je dépose l’un deux quelque part, et je m’en vais, à pas feutrés…
Et puis ce week-end, dans ma maison du Gard que j’aime tant, j’ai emporté mes plumes, mes pinceaux et mes petits pots d’acrylique et j’ai plongé dans ma bulle de musique, mes écouteurs dans les oreilles tout en choisissant mes galets à peindre.
J’ai opté pour deux d’entre eux, l’un se déclinant en noir et l’autre en blanc, toujours avec de petites touches de couleurs ou de nuances opposées, et une fois finis, je me suis dit qu’ils allaient finalement bien ensemble et qu’il serait compliqué de les séparer…
Et puis cet après-midi, pendant ma pause déjeuner, j’étais tout près de la place du nombre d’or à Montpellier, les tramways aux hirondelles blanches venaient de se croiser en faisant tinter leur son de cloche si particulier, il ne faisait pas trop froid, et, mes deux galets au fond de ma poche, j’ai choisi le lieu ou les « égarer »…
Pas trop en évidence…
Pas trop cachés…
Un peu au soleil…
…et un peu à l’ombre…
Ensemble, parce que je trouve qu’ils se complètent bien…
C’est ensemble qu’ils ont été trouvés et je remercie la personne qui les a adopté d’avoir pris le temps de partager sur Facebook le plaisir qu’elle a eu à le faire…
Et pour le principe des « galets égarés », c’est par ici….
4 Commentaires
C’est évident qu’ils sont fait pour aller ensemble et qu’ils sont complémentaires.
Je n’ai pas encore décidé où je vais les installer.
Mais ensemble en tout cas ça c’est sûr.
Jour et nuit, ombre et soleil.
Philippe : Ils trouveront leur place, je n’en doute pas… 🙂
C’est tellement poétique et décale ….le temps s’arrête
Merci Martine. Et pour le levain que vous m’aviez demandé, n’hésitez pas si vous passez près de la maison…. 😉