Sans doute parce qu’ils ont parfumé mon enfance, j’ai un terrible faible pour les pâtisseries orientales… Si au détour d’une ballade en ville, je découvre une vitrine de magasin présentant cornes de gazelle, zlabias, baklawas, makrouds etc…je m’arrête quelques instants et j’admire…
Ces gâteaux sont uniques. De couleur orangée pour certains, recouverts de sucre glace ou parsemés de graines de sésame pour d’autres, leur parfum de cannelle, d’eau de fleur d’oranger et de miel réconforte l’âme et l’esprit. En un mot…j’adore !

Disposant d’un peu de temps aujourd’hui, à la veille de reprendre à regret le chemin du bureau puisque les vacances de février se terminent, j’ai choisi de préparer des cigares aux amandes et aux noix. Par contre, plus de feuilles de brick en réserve pour leur réalisation et une vraie galère avec des feuilles de filo qui se sont déchirées et que j’ai du doubler pour parvenir à rouler les cigares correctement.

En revanche, tout en m’appuyant sur la recette de base qui se recoupe selon les ouvrages, j’ai adapté la recette de manière à la rendre plus simple, plus courte à réaliser (que les puristes me pardonnent…).

La recette pour une vingtaine de cigares :

100 grammes de poudre d’amande
100 gr de noix hachées
Le jus d’une demie orange
2 cuil à soupe d’eau de fleur d’oranger
1 grosse cuillerée à soupe de cannelle
1 blanc d’oeuf.

Mélanger l’ensemble de ces ingrédients composant la farce de manière à obtenir une pâte homogène, souple et facile à travailler.

Couper des feuilles de brick en deux. Mettre devant vous un demi cercle de brick et déposer un rouleau de pâte d’amandes et noix sur le haut de cette bande. rabattre le côté arrondi sur un des côtés du rouleau. Rabattre le côté droit sur l’autre côté et rouler ensuite le haut de la bande en enserrant le rouleau au fur et à mesure. Fermer le cigare avec du blanc d’oeuf battu. Procéder de la même manière pour tous les cigares.
Les faire frire dans de l’huile bien chaude et lorsqu’ils sont bien dorés, les égoutter et les tremper immédiatement dans du miel que l’on aura fait tiédir sur feu doux.

Egoutter et parsemer éventuellement de graines de sésame.

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