Du côté du sucré...

Quelques jours en Aveyron..et…gâteaux aux pommes et au noix…

7 novembre 2012

Une pause bienfaisante…

Quelques jours de repos, loin de notre rythme quotidien…

A deux heures trente de Montpellier et à quelques kilomètres de Rodez, nous avons posé nos baluchons au cœur d’un joli gite chaleureux et accueillant.

Pas d’internet, (presque) pas de téléphone, pas d’obligations autres que celles que nous avions envie de programmer, pas d’urgence… juste la saveur de moments  à partager, en toute simplicité.

Dehors, une pluie fine, mais suffisamment de désir de grand air pour envisager une ballade avec Clémence, col de manteau relevé, à petits pas, comme si nous avions envie de ralentir le temps.

A deux pas de notre gite, toute une histoire… Façades d’au moins deux siècles, tours et tourelles en ruine pour certaines, toits d’ardoises et jardins oubliés…

Vieilles pierres et maisons de caractère, chargées d’histoire…

A chacune de ses pauses bienfaisantes au cœur de lieux isolés où la modernité nous échappe, ou la vie se conjuguerait presque au rythme de celle de nos ancêtres, j’aurais envie de rester sur place… J’aurais envie de poser mes valises, de revenir quelques semaines ou quelques mois par an.

J’aurais envie d’y trouver une petite maison, de la choisir, de prendre le temps qu’il faut pour cela…

Lorsque j’étais gamine, je ne comprenais pas l’engouement de mes parents pour les vieilles pierres. Aujourd’hui, ce sont elles qui m’attirent. Et Sans doute tout cela a t-il un sens…

Sous la pluie, Clémence nous a suivi avec plaisir, trottinette en mains, l’abandonnant de temps en temps pour s’aventurer plus avant sur un chemin, pousser un vieux portail, courir devant nous pleine d’une énergie joyeuse.

Une saveur de vacance…

Quatre jours passent vite… Quelques visites, quelques ballades dont j’aurais l’occasion de reparler ici et nous avons repris la route de notre quotidien, reposés et détendus.

Quelques œufs frais de ferme et un gros sac de noix d’Aveyron plus tard, une recette de gâteau qui m’accompagne depuis plus de 20 ans…

J’adore les noix fraiches à la chair encore blanche recouverte d’une fine peau. Avec beaucoup de patience, je prends le temps de la retirer pour déguster les cerneaux encore  très tendres, à la saveur douce et très éloignée, je trouve, de celle de la noix sèche.

Celles que nous avons ramenées dans nos baluchons, récoltées quelques semaines auparavant sur les noyers tout proches de notre gite, étaient entre les deux : charnues, claires et bien lourdes dans leur coquille.

Pour ce dessert d’automne (pour 6 personnes), chaleureux et réconfortant, il vous faut :

3 oeufs entiers

200 gr de sucre

180 gr de farine tamisée

1 pincée de sel

1/2 sachet de levure chimique

80 ml d’huile

30 ml de rhum brun`

30 ml de lait

4 pommes coupées en dés

80 gr de noix grossièrement concassées

Commencez par fouettez ensemble œufs entiers et sucre de manière à blanchir le mélange et obtenir une préparation aérée.

Mélangez ensemble la farine tamisée, la levure chimique et le sel.

Ajoutez en alternance l’huile, le rhum; le lait et les ingrédients secs en mélangeant soigneusement à la spatule.

Ajoutez les dés de pommes et les noix coupés en morceaux et grossièrement concassées.

Mélangez l’ensemble, sans trop.

Versez la pâte dans un grand moule beurré ou dans de petits moules individuels et glissez à four chaud (180°C) durant 30 minutes. Réduisez bien sûr la cuisson en fonction de la taille des contenants. Surveillez la coloration du ou des gâteaux qui ne doivent pas trop prendre couleur. Vérifiez la cuisson en piquant la lame d’un couteau à l’intérieur.

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10 Commentaires

  • Répondre Valérie (Franche-Comté) 8 novembre 2012 à 9 h 26 min

    Magnifiques images gourmandes et reposantes
    Bonne journée
    Valérie.

    • Répondre nat 8 novembre 2012 à 11 h 19 min

      Merci Valérie. Bonne journée !

  • Répondre Jean-Louis 8 novembre 2012 à 11 h 05 min

    Bonjour Nat,
    Quand votre carnet vagabonde en Aveyron, vous ne pouvez savoir le plaisir que vous m’offrez, surtout de la part d’une citoyenne de l’Hérault. En effet les méridionnaux nous ont toujours nommé, nous Aveyronnais, « les Cambatchous » les jambons, parfois affectueusement, parfois ironiquement.
    Pourtant, nombreux il sont à sillonner ce département rural, parfois rugueux, attachent et sincère.
    Votre texte et votre recette reflètent les souvenirs d’enfance dans mon village « centre du monde »
    En vous lisant, j’ai cette odeur buissonnière, du gâteau au noix, confectionné par ma grand-mère, le goût vite léché du doigt dans l’appareil.

    • Répondre nat 8 novembre 2012 à 11 h 21 min

      Jean-Louis : cette escapade a été riche de toutes sortes d’émotions… L’accueil particulièrement chaleureux, à tel point que si je devais chercher et trouver une petite maison de vacance pour y passer de doux moments en famille, je n’hésiterai plus…

  • Répondre Jean-Louis 8 novembre 2012 à 11 h 15 min

    Pas fini, pardon.
    Merci donc, pour ce beau post.
    * Si ce n’est pas indiscret, dans quel village étiez-vous ?

    • Répondre nat 8 novembre 2012 à 11 h 24 min

      A Gradels (Nuce et Valady), tout prêt de Marsillac. Une quinzaine de kilomètres de Rodez.

  • Répondre nelly 8 novembre 2012 à 14 h 12 min

    encore un joli billet! tout en douceur!!…très reposant…et bonne recette!! bonne journée

  • Répondre Jean-Louis 9 novembre 2012 à 16 h 20 min

    Merci Nat,
    J’ai habité Nuces, chemin de Gradels pendant 10 ans. Je confirme l’atmosphère et l’humanisme ambiant.

  • Répondre Sylvie rOndslesmacarOns 11 novembre 2012 à 16 h 53 min

    Tes messages sont si beaux !!!!
    S’il te plait, ecris un livre de voyages et de recettes !

    • Répondre nat 11 novembre 2012 à 17 h 50 min

      Sylvie : c’est gentil !! 🙂
      Je ne pense pas avoir cependant un talent suffisant pour cela, mais je pense que j’adorerais ! 🙂

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