Nous vivons, depuis près d’un mois, à un rythme particulier : celui de ne pas avoir envie de quitter l’été, ses journées chaudes et apaisantes, la maison fraiche et accueillante ou nous parvenons presque à « buller », le jardin qui, au fil des ans, commence  à offrir de jolis coins méditerranéens entre solanums, sauge arbustive, romarins, lavandes et ipomées…

La terrasse, depuis les travaux de l’été dernier, a pris des airs de paillote avec ses larges ouvertures, son plafond de bambous et son mobilier dépareillé en fer forgé, tissu et  bois exotique. Nous y passons le plus clair de notre temps…

Les vacances ont beau s’être achevées pour nous, chaque fin d’après-midi, chaque week-end, cet espace nous accueille et nous nous y retrouvons pour partager café, repas, jeux divers avec les enfants, moments d’échanges simples ou discussions plus sérieuses autour des projets, des impératifs, des désirs de vie.

Nous y accueillons également famille et amis autour de belles tablées ou nous prenons plaisir à nous rencontrer et à nous retrouver.

Il y a les habitués que l’on croise souvent et qui s’attardent à notre table, ceux que nous ne voyons pas changer, qui connaissent presque tout de nos semaines, de nos étés et de nos hivers.

Et il y a ceux que nous retrouvons après de longs mois, voire quelques années d’absence, toujours avec le même plaisir, toujours avec l’idée qu’il serait dommage, la prochaine fois, d’attendre si longtemps…

Deux amies nous ont donc rejoins ce week-end, bravant bouchons et canicule pour se rafraichir à l’ombre de notre « paillote » et passer quelques heures de vacances avec nous. Plaisir de partager les va-et-viens que la vie, de part et d’autre, a déplacé dans nos quotidiens, les petits comme les grands mouvements de nos rythmes, de notre travail, de nos vacances.

Et des instants de rêve devant les magnifiques photos que toutes deux ont ramenés de leur dernier voyage : Indonésie, entre paysages à la verdure luxuriantes, temples inondés d’offrandes, toutes en couleurs, regards et sourires des personnes croisées, paysages fascinants…

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Nous avons préparé ensemble quelques rouleaux de printemps, plat unique agréable et léger, accompagnés d’un peu de sauce de soja et huile de sésame : feuilles de riz, crevettes, légumes, vermicelles, poulet, menthe, avocat…

Et c’est ce dernier qui a rappelé à Nadia une préparation dégustée en Indonésie, à base d’avocat et de lait, légèrement sucrée et très rafraichissante.

Avec les  jolis fruits mûrs à souhait dont je disposais, d’un très joli vert, sans aucune partie abimée, j’ai eu envie de tester le mélange… On oublie en effet que l’avocat se déguste sucré avec beaucoup de plaisir…

Peut-on parler de smoothie ? De crème d’avocat ? Je ne sais pas. Mais la préparation est douce et légère, crémeuse, très légèrement âpre.

C’était un essai, mais on peut décliner cette préparation de bien des façons :

– avec du chocolat ou du café,

– avec d’autres fruits,

– avec des aromatiques fraiches : menthe, coriandre, basilic…

– avec des sucrants différents : sirop de sucre de canne, sucre en poudre, miel, sirop d’érable, pourquoi pas…

Le tout est de goûter et d’innover !

– Pour cette préparation, et pour 4 verrines de taille moyenne, j’ai utilisé un avocat mûr, à la chair impeccable.

– 300 ml de lait demi écrémé,

– 2 cuil à soupe de sucre.

Mais, comme je le dis souvent sur ces pages, essayer et tester, c’est essentiel. Selon le volume de l’avocat, la consistance ou la saveur recherchée, on va mettre plus ou moins de lait, plus ou moins de sucre.

J’ai trouvé pour ma part intéressant d’arriver à un résultat onctueux, crémeux, à boire à la paille, et très légèrement sucré.

Ajouter de la glace pilée peut également amener une touche de fraicheur supplémentaire mais risque de diluer la préparation.

J’ai donc préféré ne pas en ajouter…